Le chariot élévateur est utilisé dans l’industrie pour effectuer des tâches de levage et de manutention. Que ce soit dans le secteur de la logistique ou du BTP, il faut être en possession du bon permis pour pouvoir conduire ce type d’engin.

Le chariot élévateur est une machine motorisée qui permet aux opérateurs d’effectuer des opérations de transport de charges de façon rapide et pratique. Il peut soulever des poids allant jusqu’à 3 500 kg, mais aussi transporter les matériaux à grande vitesse, supérieure à 25 km/h. L’utilisation de cet engin requiert une formation appropriée et la possession d’un permis spécifique.

Dans ce guide, nous vous expliquons quel est le bon permis pour un chariot élévateur, ainsi que les différents types de permis disponibles, ainsi que leurs avantages et leurs limites.

Les différents types de permis pour le chariot élévateur

Il existe plusieurs types de permis pour le chariot élévateur, chacun ayant sa propre utilité. Voici les principaux :

  • CACES® : Ce permis, appelé Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité (CACES®), est généralement nécessaire pour conduire des chariots élévateurs dont le poids total dépasse 3 500 kg. Pour obtenir ce permis, il faut suivre une formation certifiée par un organisme reconnu par le Ministère du Travail.
  • Permis cariste : Le permis cariste est obligatoire pour les opérateurs de chariots élévateurs dont le poids total ne dépasse pas 3 500 kg. Cette formation est particulièrement adaptée à ceux qui travaillent dans des entrepôts et autres lieux où les engins sont utilisés pour déplacer des charges lourdes.

En outre, pour conduire certains chariots élévateurs à une vitesse supérieure à 25 km/h, il est nécessaire de passer le R389, un examen théorique et pratique visant à mesurer les capacités et les connaissances nécessaires à la conduite d’un engin.

Formations et examens

Pour obtenir un permis chariot élévateur, il faut suivre une formation adaptée et réaliser un certain nombre d’examens. Les formations varient selon le type de permis souhaité et le type de chariot élévateur.

En France, il existe plusieurs organismes agréés par le Ministère du Travail pour dispenser ces formations. La plupart des formations comprennent une partie théorique et une partie pratique. A la fin de chaque formation, les candidats doivent passer un examen afin de pouvoir obtenir leur permis.

Coût et durée

Le coût et la durée des formations et des examens dépendent du type de permis souhaité et du type d’engin à conduire. Les formations CACES®, par exemple, peuvent durer jusqu’à 5 jours et coûter jusqu’à 500 euros. Quant aux examens, ils peuvent durer jusqu’à 4 heures et coûter jusqu’à 200 euros.

Une fois obtenu, le permis est valable pour une durée limitée, généralement indiquée en nombre d’années. Le temps de validité varie selon le type de permis et le type d’engin utilisé.

Avantage et limites

Les avantages du permis chariot élévateur sont nombreux : outre le fait de pouvoir conduire un engin motorisé en toute sécurité, il est également un label d’expertise reconnu des employeurs.

Cependant, certaines limites s’appliquent à ce type de permis. Par exemple, les titulaires du permis ne sont pas autorisés à conduire des engins dont le poids total dépasse 3 500 kilos, même s’ils ont le certificat CACES®. De plus, le permis ne permet pas aux caristes de conduire des engins à une vitesse supérieure à 25 kilomètres/heure.

Conclusion

L’obtention d’un permis pour un chariot élévateur est un processus long et coûteux, mais indispensable si vous souhaitez conduire cet engin. Pour obtenir ce permis, vous devez suivre une formation et passer divers examens, tels que le CACES® ou le R389. Une fois votre permis obtenu, vous serez en mesure de conduire ce type d’engins de manutention, tout en respectant les limitations inhérentes à chaque type de permis.